j’ai « meuh » la « lait »cture

Archive pour la catégorie 'résistance/déportation'

V (saison 1 & 2)

Posté : 30 janvier, 2010 @ 7:06 dans films, résistance/déportation | 2 commentaires »

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Résumé

Les Visiteurs arrivent sur Terre avec des intentions qu’ils promettent bienveillantes. Mais l’illusion ne dure qu’un temps ! Bien vite, les événements dégénèrent. L’apparence humaine de ces extraterrestres n’est qu’un leurre et leurs intentions sont loin d’être pacifiques. Face à cette invasion, la résistance s’organise parmi les humains…

Avis

J’ai découvert récemment cette série des années 80 et, franchement, ça m’a plu… Cette série est dédié à tous les résistants passés, présents et futurs. J’ai fait le parallèle, comme beaucoup, avec le totalitarisme du système nazi. On retrouve beaucoup d’éléments au cours des épisodes qui permettent de justifiés ce point de vue :
- le symbole des Visiteurs n’est pas sans rappeler une certaine croix gammée vvisiteursdb10.jpg
- leurs costumes rouges
- les camps de travail
- l’enrôlement des jeunes pour servir les Visiteurs
- la propagande sirians4.jpg1432814328v2clesvisiteursvmwz5onz3.jpg
- le contrôle des médias
- la poursuite des scientifiques
- les expériences médicales…

Je suis vraiment tombée sous le charme de la série… Je me suis même accrochée à un méchant alien, Bryan… Je n’y peux rien, mais je l’adore, même s’il est ignoble avec Robin… Enfin bon…

Le seul passage qui avait marqué maman :

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ATTENTION SPOILER !

Voici, en exclu, la vidéo de la mort de Bryan Triste (avec un peu d’humour à la fin !!!)

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La Vague (Todd Strasser)

Posté : 25 novembre, 2009 @ 7:08 dans films, résistance/déportation, romans etrangers | 1 commentaire »

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Résumé

Cette histoire est basée sur une expérience réelle qui a eu lieu aux Etats-Unis dans les années 1970. Pour faire comprendre les mécanisme du nazisme à ses élèves, Ben Ross, professeur d’histoire, crée un mouvement expérimental au slogan fort : « La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l’Action« . En l’espace de quelques jours, l’atmosphère du paisible lycée californien se transforme en microcosme totalitaire.
Quel choc pourra être assez violent pour réveiller la conscience des élèves et mettre fin à la démonstration ?

Extrait (scène entre le prof d’histoire et sa femme)
« - Tu sais, dit-il en la rejoignant à table, le plus drôle, c’est que je sens que je me laisse prendre au jeu. C’est contagieux.
Christy opina. C’était évident.
- Peut-être que tu deviens l’un des cobayes de ta propre expérience, déclara-t-elle.
Même si elle avait parlé sur le ton de la plaisanterie elle espérait qu’il prendrait sa remarque comme une mise en garde. »

Avis

J’ai d’abord vu le film avant de lire le livre. Le film est vraiment fort en émotion et assez violent psychologiquement. Donc, mes parents m’ont acheté le livre pour ma Ste Catherine (merci !). Je me suis donc replongée dans cette histoire vraie. Dommage que les noms ont changé dans le film. C’est un livre assez facile à lire (en une journée, je l’avais fini) et que je conseille à tout le monde. On s’apercoit vraiment que tout peut recommencer si facilement. Un livre et un film à réflexion ! A voir ouà lire en classe…

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Nuit & Brouillard (Jean Ferrat)

Posté : 13 mai, 2009 @ 4:35 dans chansons, Messages, résistance/déportation | 5 commentaires »

ATTENTION AMES SENSIBLES S’ABSTENIR

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merci à bdnrgs pour cette vidéo

 

Avec ma soeur, nous avons voulu rendre « hommage » à ce qu’à vécu notre grand-père paternel. Agé aujourd’hui de 88 ans, il vit avec le souvenir omniprésent de sa déportation. En effet, notre grand-père était résistant durant la Seconde Guerre Mondiale. Pour avoir lutté pour la liberté de son pays, il a été déporté à Dachau. Il en est revenu vivant mais marqué à jamais. Aussi, cette vidéo ainsi que le Chant des Marais nous touche énormément et rend hommage à tous ceux qui ont vécu ces atrocités.

Le texte de Jean Ferrat nous touche tout particulièrement car, par hasard, le prénom de notre grand-père y est cité (1:17).

Pour tous ceux qui ne peuvent pas regarder cette vidéo, comme moi, voici le texte de la chanson.

 

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent

Ils se croyaient des hommes, n’étaient plus que des nombres
Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe il ne reste qu’une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été

La fuite monotone et sans hâte du temps
Survivre encore un jour, une heure, obstinément
Combien de tours de roues, d’arrêts et de départs
Qui n’en finissent pas de distiller l’espoir

Ils s’appelaient Jean- Pierre, Natacha ou Samuel
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou
D’autres ne priaient pas, mais qu’importe le ciel
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux

Ils n’arrivaient pas tous à la fin du voyage
Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux
Ils essaient d’oublier, étonnés qu’à leur âge
Les veines de leurs bras soient devenues si bleues

Les Allemands guettaient du haut des miradors
La lune se taisait comme vous vous taisiez
En regardant au loin, en regardant dehors
Votre chair était tendre à leurs chiens policiers

On me dit à présent que ces mots n’ont plus cours
Qu’il vaut mieux ne chanter que des chansons d’amour
Que le sang sèche vite en entrant dans l’histoire
Et qu’il ne sert à rien de prendre une guitare

Mais qui donc est de taille à pouvoir m’arrêter ?
L’ombre s’est faite humaine, aujourd’hui c’est l’été
Je twisterais les mots s’il fallait les twister
Pour qu’un jour les enfants sachent qui vous étiez

Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants
Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent

 

Voici le dernier article  paru dans le journal Ouest-France du 09/05/09 où mon grand-père témoigne sur ce qu’il a vécu.

Pour mieux lire, cliquez sur la photo…

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Liberté (Paul Éluard)

Posté : 13 mai, 2009 @ 4:09 dans poesies, résistance/déportation | 1 commentaire »

Extrait (5 premières strophes)

Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

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dessin de ma soeur et moi

Commentaire

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, Paul Éluard (1895-1952), très engagé contre le nazisme, écrit cette poésie issue de son recueil Poésies et vérité qui deviendra en quelque sorte l’hymne de la poésie résistante. Ce texte engagé me touche particulièrement car mon grand-père a lui-aussi été résistant et qu’il a toujours lutté tout comme Éluard pour la liberté de son pays durant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que pour sa liberté. Le poète nous montre l’importance du mot « Liberté » en l’écrivant partout, en le criant haut et fort.

Le chant des marais (Hans Esser et Wolfgang Langhoff)

Posté : 8 avril, 2009 @ 6:50 dans chansons, résistance/déportation | 4 commentaires »

Loin dans l’infini s’étendent
De grands près marécageux
Pas un seul oiseau ne chante
Sur les arbres secs et creux.

Oh ! Terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher.

Dans ce camp morne et sauvage
Entouré d’un mur de fer
Il nous semble vivre en cage
Au milieu d’un grand désert.

Oh ! Terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher.

Bruit des pas et bruit des armes

Sentinelles jours et nuits
Et du sang, des cris, des larmes

La mort pour celui qui fuit.

Oh ! Terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher.

Mais un jour dans notre vie

Le printemps refleurira

Liberté, Liberté chérie
Je dirai : Tu es à moi

Oh ! Terre enfin libre
Où nous pourrons revivre
Où nous pourrons revivre

Aimer – Aimer

Musique de Rudy Goguel

 

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Ecrit en juillet-août 1933 par Hans Esser et Wolfgang Langhoff, des Allemands internés dans le camp nazi de Börgermoor, ce chant témoigne de la détresse de ces déportés mais également de l’espoir qui perdure dans l’ombre. Il cheminera de camp en camp pendant près de douze ans et sera un jour chanté par le résistant Jean Laforge, mon grand-père, déporté à Dachau. Voilà pourquoi ce texte me touche particulièrement, car encore de nos jours il résonne comme une lutte contre l’oppression et lui permet d’avoir confiance en un avenir libéré. Ce qui m’émeut le plus c’est de l’entendre encore fredonné par mon grand-père.

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La Douleur m’a brisée

La fraternité m’a relevée

De ma douleur a jailli un fleuve de liberté

 

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